Une triple identité
Un dieu aux multiples facettes
Alors que Rê est bel et bien le dieu du Soleil chez les égyptiens, il n’est pas forcément identifié en tant que tel selon le moment et le contexte. Rê symbolise le Soleil constant et continu dans le ciel en journée.Le jeune scarabée du matin
Désigné sous le nom de Khepri, la forme du Soleil du matin est dessinée telle celle d’un scarabée bousier, symbole de la renaissance égyptienne, qui pousse la boule qu’est l’astre solaire devant lui.Un vieillard le soir
Désigné sous le nom d’Atoum, qui est le même dieu que celui à l’origine de la création de l’univers égyptien, incarne la courbure du soleil couchant, faisant penser à un vieillard qui arrive à la fin de sa longue vie.Un dieu qui se fait vieux
La fin d’un long règne
Alors qu’il vieillit lors de son règne sur les hommes qu’il a lui-même créé, il fait face à la rébellion de ces derniers. Face aux moqueries et au soulèvement des humains, il décide alors de les punir.Une lionne enragée
Il créé alors Sekhmet, la déesse lionne assoifée de sang. Elle apporte alors les guerres, les maladies et la famine auprès des hommes. Rê doit alors la stopper avant qu’elle ne détruise tout son travail.Il regagne le ciel
Après toutes ces histoires, il rappelle sa fille Tefnout et retourne aux cieux. Elle devient alors la vache sacrée Nout, qui forme la voûte céleste et protège la barque solaire grâce à tout son cortège d’étoiles.De nombreux mythes
Rival d’Apophis
Alors que la nuit tombe et que le Soleil disparaît, Rê mène un combat permanent contre le serpent des ténèbres Apophis. Il est épaulé par énormément de divinités pour ce combat, y compris par Seth.Membre de plusieurs communautés
Centre de la triade solaire, il est aussi membre de l’ennéade d’Héliopolis. Il y siège notamment avec les dieux Shou, Tefnout, Geb, Nout, Ousir (Osiris), Aset (Isis), Seth et Néphtys.Guide de l’au-delà
Il est raconté qu’il accueille puis escorte les Pharaons sur sa barque solaire une fois morts. Ainsi, Rê guide leurs âme vers le royaume des morts sans entrave, et ceci sans faire face au jugement divin.