Ancienne déesse
La IVème dynastie
Les 1ers éléments attestant de l’existence de Hathor datent de la IVème dynastie (entre 2670 et 2450 av. J.C.), durant laquelle vivent Snéfrou et son fils Khéops, et sont bâtis les pyramides de Gizeh et le Sphinx d’Egypte. Une vache comme déesse
Avant même la fondation du concept de dynasties, une divinité-vache ressort de la palette de Narmer. Parfois confondue avec la déesse Bat, les Textes des Pyramides laissent à penser qu’il s’agît bien de Hathor.Une entité céleste
Lors du Moyen Empire, le culte de Hathor se confond avec celui de Nout, au point que le rôle de Hathor devient également celui de la créatrice de la voute céleste. Elle se voit attribuer le rôle de maitresse du Sycomore.En tout lieux
Généalogie complexe
Hathor est considérée comme la mère de Rê, mais aussi sa femme et sa fille, ce qui fait d’elle une déesse compliquée à définir. Confondue avec Nout, elle est longtemps associée à la Voie Lactée et au ciel.Incarnation globale
En plus d’être liée à la barque Solaire, Hathor est définie comme la mère et la femme de Horus, avec qui elle engendre un enfant, Ihi, l’incarnation de la joie. Certains pharaons sont par moments nommés «fils de Hathor».Un syncrétisme total
Pour les grecs, Hathor est la source d’inspiration pour la déesse de l’amour Aphrodite, ainsi que pour Vénus chez les romains. Sa manifestation multiple dans les liens de parenté égyptiens y sont pour quelque chose. Une divinité singulière
Protectrice de la barque Solaire
Identifiée comme Nout, Hathor maintient le ciel grâce aux 4 pattes de sa forme bovine et forme les étoiles à partir de son corps. La Voie Lactée est une chute d’eau depuis les cieux, représentant la crue du Nil.Un culte mixte
Contrairement à la plupart des sanctuaires, le culte d’Hathor tolère les femmes en plus des hommes dans l’enceinte de ses temples, faisant d’elle un symbole de féminité, d’amour et de tolérance.Une double vie
Alors que Rê est moqué par les Hommes en raison de sa vieillesse, il créé la lionne sanguinaire Sekhmet pour punir les humains. Ce n’est qu’une seule fois calmée que Sekhmet redevient la paisible et adorée Hathor.