Discret mais important
Des noms propres
Chez les gaulois, on peut retrouver des noms propres faisant référence au dieu : «Esunertos» signifiant «celui qui a la force d’Esus», et «Esugenos» pour «né d’Esus» ou «bien né», qui est l’équivalent d’Eugène en grec.Peu de représentations
Son apparition la plus célèbre est celle sur le pillier des Nautes, une colonne dédiée à Jupiter. On y retrouve Esus, à l’apparence humaine en train d’abattre un arbre, avec son nom inscrit sur le bas-relief.Lié par syncrétisme
Esus, étant un dieu gallo-romain, est rapidement assimilé à l’empire romain, notamment en le mettant en lien avec Mercure et Mars. Certains indices indiquent que des sacrifices humains lui sont aussi dédiés !Un trio sanglant
Plusieurs dénominations
Selon le recueil de Lucain, «Bellum Civile», on peut retrouver plusieurs noms latins qui désigneraient Esus : Hesus, Aesus et Haesus. Il fait partie d’une triade celtique composée de Toutatis, Taranis et Esus.Des sacrifices humains
Cette même triade celtique est réputée pour ses sacrifices humains. Les rituels pour honorer Esus sont particuliers : ils consistent à pendre des hommes aux arbres et à les fouetter jusqu’à ce que mort s’ensuive.Un dieu mystérieux
Peu d’informations sont découvertes par rapport à Esus. Les sources les plus fiables sont les écrits de Lucains, le pillier des Nautes, ainsi que sur un relief à Trèves, le montrant avec un taureau et trois grues.